C'est le mot portugais pour parler de la fête soulignant un départ. Ma "despedida" s'est tenue samedi dernier chez ma soeur France. Je pars dans 4 jours pour Moutourwa, ville de la province de l'Extrême-nord du Cameroun...en Afrique. Avec tout le support que m'a procuré mes proches et mon entourage, je ne peux que me sentir fort devant l'inconnu qui se présente. Imaginez: ma mère est venu de la Gaspésie (quand même 11 heures de train de Montréal) pour ce party.
À Moutourwa, je serai "conseiller en développement institutionnel". Je travaillerai de concert avec les élus et les employés municipaux dans l'analyse du fonctionnement de la commune et dans l'amélioration des modes de gestion, pour que les services se rendent à tous, particulièrement aux plus démunis. C'est un mandat très large et qui peut paraître flou, mais il prendra la saveur que je lui donnerai, avec mes futurs collègues.
En attendant d'être sur cette terre chaude et lointaine, je dois terminer ma valise, ici à Montréal. Une visite chez le pharmacien Jean-Coutu s'impose pour chasser la grosse grippe d'énervement qui m'a frappé hier.
Vendredi, je serai en vol vers Yaoundé, via Paris. Je vous tiendrai au courant de mes péripéties en sol africain, en espérant vous faire participer à cette aventure encore à naître.
Si les appuis reçus sont garants de la qualité du séjour, ça promet!