mercredi 7 juillet 2010

PAGE BLANCHE, PAGE NOIRE





En cette deuxième année au Cameroun, je me sens un peu perdu face à mon blog. Comme je l’ai déjà écrit, le fait de revivre les saisons du village est bon, mais cela risque d’être répétitif pour vous… En fait, c’est mon défi (ou c’est une opportunité, comme on dit en « business ») de vous épater malgré tout. Je noirci donc cette page avec des petits…des petits… des petits BlaBla quoi!

C’est le temps des « labours »
Que ce soit avec les bœufs, avec l’âne ou la houe seulement (j’ai vu un seul tracteur dans tous les environs), tout Moutourwa laboure depuis quelques semaines. Si il pleut, soyez assuré que l’aube verra les champs se remplir de paysans contents de préparer la terre pour les semences. On sème le mil rouge, le maīs, le haricot, l’arachide, le gombo, et les autres. J’ai mon petit carré près de la maison; j’ai ajouté cette année à l’arachide deux plans de concombres et des gombos. Les arachides sont levées; les autres amis sont encore un peu « légumes ».

Petits anges
Peut-être est-ce la saison des pluies ou le hasard, mais on m’apprend souvent ces temps-ci que des bébés en bas d’un an meurent, suite à un mauvais « palu » ou suite à une grosse grippe. Je ne sais pas à quoi attribuer cela. Comme partout, les petits sont plus fragiles, et j’imagine qu’ici les virus s’infiltre plus facilement dans un milieu pas trop stérilisé… Le taux de mortalité infantile est assez élevé : 150/1000 (sous toute réserve).

Mes femmes me quittent
Je suis le deuxième plus vieux volontaire restant dans l’Extrême-Nord (plus vieux en temps de service, on s’entend). Une vingtaine ont terminé leur contrat ces derniers mois et un autre contingent arrivera en septembre. Parmi ces départs, il y a ces femmes que j’avais fait miennes : la belle Pauline a retrouvé son Acadie, et ma Karine (on est arrivé ensemble au Cameroun) a quitté la semaine dernière. Elles vont me manquer. Mais on va se revoir : c’est écrit dans le ciel!

Le moulin s’en vient
Vous vous rappelez l’histoire du moulin avec les femmes de Lalang. Elles ont déjà construit l’abri et on attend des nouvelles d’une ONG pour un financement. Entre temps, les femmes de ma vie (ma mère et mes sœurs) ont tenue en Gaspésie, Queneda(sic), une méga vente de garage qui a généré une somme de 500$ pour mes femmes d’ici. Ne sont-elles pas super ces nanas!

Bon. La page est assez nouêre (un autre sic) pour aujourd’hui! Bonne semaine! ;~)

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