mercredi 26 mai 2010

HISTOIRES COCHONNES


Dans l’article précédent, le commentaire de Frank laissait entendre qu’il s’était bien amusé sur mes péripéties en bus; alors j’ai pensé que mes petites histoires cochonnes divertiraient également…

Ici les cochons sont souvent comme on dit en « divagation ». L’obligation de les enfermer est plus stricte seulement durant la saison pluvieuse. On les laisse libres, on n’a pas ainsi à les nourrir. Cette pratique a ses avantages mais a des conséquences parfois tragiques pour nos amis…

Un jour par exemple que j’étais en car, on voit ‘devant’ un cochon qui s’apprête à traverser la route. Le conducteur ne modifie pas d’un millimètre sa trajectoire; on entend au même moment un « couîîîîîc » avec un « bang ». J’éteins un « Ah! » dans ma gorge et constate qu’aucun passager n’a bronché. On m’a dit par la suite que les gens en général se fout du porc : il n’est pas supposer être sur la route, il abîme les voitures. Moi je me dis et comme les conducteurs sont souvent musulmans, c’est un animal impur en moins pour eux (est-ce du racisme de ma part?).

Un autre tantôt, je suis sur le bas côté de la route nationale à Moutourwa; je me dirige vers le centre. Au milieu de cette même route nationale, un beau petit porcelet encore un peu rose se demande où aller. C’est alors qu’arrive à bonne vitesse un gros 18 roues menaçant. Le petit se met à s’affoler, il crie sans relâche. Je l’imagine disant la phrase suivante : « Oh merde! Il y a le… Oh merde! Il y a le cam… … »

Le cochonnet ne finira jamais sa phrase. Les 9 roues du côté conducteur du camion ont effoiré bien comme il faut notre ami, laissant entendre comme un bruit de ballon qui explose, et enivrant l’entourage d’une odeur de jambon trop cuit.

Le camion continue sa route et je reste là, bouche bée trois secondes. Suivra de ma part je m’en excuse un fou rire, tellement la situation est cocasse.

Dans la seconde, une bande de jeunes ramassent l’animal. Le cadavre se présente comme un dessin, ou plutôt comme une feuille de papier en forme de cochon.

Vraiment, comme dit le chanteur québécois Plume Latraverse dans l’une de ses bizarres chansons: « On ne sait jamais à quoi s’attendre quand on exerce un métier dangereux! »

2 commentaires:

Unknown a dit…

Quelle coincidence!!!Je marchais sur la rue Sherbrooke vers mon travail l'autre jour et il y avait un gros cochon écrasé juste devant Escada!!! L'Afrrrrique est à nos portes!!! ;) Bisous, Frank XXX

Unknown a dit…

Ayoye! Serge!!

La description de l'explosion du cochon.. c'était quelque chose!! J'en ai fait des grimaces devant mon ordi.. hahahha!

C'est très amusant et divertissant de te lire cher cousin!!

Bisous xox
Guylaine