jeudi 11 mars 2010
DIRECTION OUEST(2/3)
Branlement de combat début février dans les bureaux de mon ONG à Yaoundé: on désire organiser une rencontre entre tous les volontaires qui oeuvrent dans le programme « Participation et gouvernance ». La date est fixée vers le 20 du même mois, et le lieux choisi est la capitale de la région Nord-ouest, Bamenda et ses alentours. Le maire de Moutourwa m’accompagne. Nous sommes près de 20 participants du grand nord qui faisons le long voyage : sept heures de bus jusqu’à Ngaoundéré; dix-sept heures de train jusqu’à Yaoundé, et enfin six autres heures de bus pour atteindre Bamenda. Le voyage se passe bien : mon maire fait l’animation dans le car et supplie à tout moment le conducteur de faire halte pour permettre à tous d’uriner un peu…
Le Nord-ouest est favorisée par un climat frais, des pluies abondantes et des terres fertiles. C’est également l’une des deux régions anglophones au Cameroun. Les huit autres sont francophones… C’est comme l’inverse de la situation linguistique canadienne.
On a donc passé trois jours avec les maires du nord et du Nord-ouest, à visiter des institutions, à entendre parler de gestion communale, et à essayer de comprendre l’anglais de ce coin, qui est souvent mélangé avec le « pilgin anglais »(mixte anglais-patois, et je ne sais trop!). Les maires sont partis le mercredi soir, et on s’est tapé deux autres jours de blabla entre volontaires.
Après, je suis resté dans la région pour visiter un peu. Le samedi, je suis monté sur les hauts plateaux, où j’ai visité une immense plantation de thé. Un travailleur indien et sa femme m’ont gâté de nourriture de leur pays; c’était un peu étrange de manger en écoutant des vidéos de Bollywood (le Hollywood de l’Inde). Je ne peux passer sous silence les merveilleux chips à la banane plantin, frits sous mes yeux, et tellement bons!
Le dimanche, je suis redescendu dans la vallée, vers Bello. Quarante-cinq minutes en moto sur une pente raide et en serpentin. J’ai découvert des paysages à couper le souffle et j’ai admiré la force des freins de là-bas. À destination, j’ai retrouvé une collègue. Avec un de ses amis, on a fait une randonnée « chute et ruisseau ». Rafraîchissant!
Les jours suivants m’ont trouvé à Yaoundé. L’appel de Moutourwa s’est alors fait entendre, et j’ai embarqué dans le Tchoutchou du nord…
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1 commentaire:
Cher cousin!!
Toujours aussi extraordinaire de lire toutes tes aventures!!
La photo de toi et cette chute gigantesque... c'est magnifique!!! Wow! Ça doit être assez impressionnant d'êtr là!!!
Je vais continuer à te lire, c'est très divertissant et intéressant!!
Merci de nous nourrir de toutes ces belles choses!!
Guylaine xox :O)
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